mardi 11 novembre 2008

Méthode de vie?

Merci mes amis,
grâce à vous je constate que je suis vraiment reparti d'un pied nouveau,
et même plus sérieusement que jamais je n'avais abordé cette activité:
comme un véritable métier,
dans lequel je sens que le temps passé sera valorisé de nombreuses façons,
pour lequel on développe une passion du travail bien fait et du développement commun.

Je sens que ma vie s'organise, que j'ai envie, j'ai envie de voir tout progresser,
tout s'embellir autour de moi, dans un cercle vertueux,
que je détenais depuis longtemps les clefs de ce bien-être,
et que je suis en train de les tourner dans les serrures.
Il m'a fallu du temps pour me dépêtrer et créer le déclic.

En tant qu'indépendants, nous sommes libres par définition,
mais c'est à la fois une chance et un piège,
car après avoir commencé à définir buts et objectifs,
il nous faut être vigilants pour organiser notre temps et nous y tenir,
contre vents et marées,
tout en trouvant l'équilibre:
- entre
nécessaires ambitions personnelles et partage des temps, savoirs et compétences,
- entre vie personnelle et professionnelle,
- entre ce métier et le désir de développement local, de projets d'entreprises personnels,
- entre notre besoin de reconnaissance familiale/sociétale et notre soif d'intimité et d'humilité,
...

En ce qui nous concerne, grâce à ce Groupe,
je sais que nous sommes sur une voie royale,
même s'il y a encore beaucoup de verrous à faire sauter:

Quant à moi la dispersion me guette par de nombreux centres d'intérêts,
la procrastination et la difficulté à dire non aux sollicitations diverses
mais pour une fois j'entrevois que les choses sont vraiment à ma portée,
que
ces défis, qui me paraissaient inaccessibles,
ce n'est pas seulement pour les autres,

et surtout je commence à dénouer les conflits intérieurs:

-que cet amour du beau et du bon, du soi,
du développement de soi et de ses moyens, de l'harmonie en soi,
est nécessaire et tout à fait compatible avec nos valeurs chrétiennes,
avec le désir de contribuer à apaiser la souffrance d'autrui,
par les bons choix dialectiques et la constante volonté d'équilibre.

-que l'Homme est capable du pire comme du meilleur,
l'Avenir du monde pouvant changer par nos décisions individuelles,
aussi sombre semblait-il être.


dimanche 10 août 2008

C'est dur d'être responsable

Il fait bientôt jour mais cela fait quelques heures que je suis éveillé,
ces premiers cycles de sommeil ayant fini par déclencher cette fois
le retour prématuré des douleurs sourdes dans les mollets,
tirants, brûlants comme s'ils étaient blessés,
et ce sacrum que je découvre posséder entre mes os de bassin
quand en partent ces éclairs nerveux vers le sol,
spasmes neuro-musculaires me faisant redouter redressement et station
verticale,
comme le vieillard arthritique que je serais devenu en quelques semaines,
alternant de guerre lasse pauses couchées en travers sur canapé
et tournées debout, à prier, à marcher dans le seul but de les apaiser.

Je ne souhaite à personne de vivre cela, mais je n'en suis pas révolté pour autant,
relativisant mon sort, dont j'ai accepté la responsabilité fondamentale
grâce à mes amis en Esprit et à la logique totale de la causalité individuelle,
seul rempart face à l'arbitraire et face à la facilité d'accuser l'autre, à la fuite, la lâcheté,
au-delà des causes intermédiaires et apparentes que sont
ce refus d'être opéré
ou cette très ancienne blessure au dos.

Souffrir en ce bas monde serait donc nécessaire pour changer,
comprendre la souffrance de l'autre, animal comme humain,
substituer une habitude à une autre,
se mettre à l'épreuve de ses choix, de ses propres convictions,
distinguer le futile de l'important,
et grandir en humilité.


lundi 7 juillet 2008

Contact

Notre immense Terre est devenue en quelques décennies d'évolution scientifique, de publications littéraires, et surtout de production cinématographique, notre petite planète, si fragile, face à la prolifération des fourmis que nous sommes.
Enfin prêtes à recevoir la vérité sur leur passé et leurs origines.

mardi 10 juin 2008

Du feu secret

Les Initiés nous regardent jouer de nos sexes
comme des parents le feraient de leurs enfants avec des silex:
si quelques étincelles parfois attirent leur attention,
ils n’ont pas vraiment peur de brûlures, mais plutôt d’éraflures…

Le coït commun n’élève pas d’énergie:
au plus de petits éclairs, qui embrasent une paille aussitôt consumée.

...Il arrive cependant que certaines fois,
un couple en spéciale adéquation puisse s’unir au bord du Gouffre assez longtemps
pour créer les conditions de développement d’un réel foyer de chaleur et de lumière,
la flamme première d’une réaction en chaîne auto-entretenue,
pour laquelle plus n’est donc besoin de rien contrôler,
ni d'instinct reproducteur, ni de souffle salvateur,
au moins quelques dizaines de secondes,
voire quelques minutes,
et où les consciences, qui se pensaient séparées,
fusionnent dans l’Unique, vers le Ciel, dans la félicité du Tout.

vendredi 2 mai 2008

Se nourrir sans tuer


Est-ce utopique? insensé? inéluctable?
Comment devons-nous nous positionner
nous humains, éduqués en omnivores
mais théoriquement doués de plus de raison que d'instinct?
Un malaise grandit graduellement en moi.
Je pêche toujours mais c'est clair, mon regard a changé:
Avons-nous réellement besoin de tuer pour vivre?
Notre vie doit-elle immanquablement être basée
sur la souffrance et la mort d'animaux?
S'ils sont nos inférieurs en évolution,
n'est ce pas justement notre rôle
de veiller à leur progression?
Nous viendrait-il à l'idée de manger notre chien
ou notre chat préféré?
Beaucoup ne s'embarrassent pas de ces scrupules.
Quand commence la distinction sous la fourchette?
L'autotrophe lui nous offre sans contrepartie la chair de son fruit,
la beauté de ses formes et le parfum de ses fleurs,
ses sucs et ses noix, son grain ou sa tige,
ses gousses ou ses tubercules.
Ils nous donnent le gîte, l'habit et le couvert,
en recyclant notre CO² en sucres et en oxygène,
pour nous et nos frères animaux.
C'est notre sésame pour l'ultime énergie,
celle du Soleil.
Ainsi comment continuer à évoquer
le cycle animal proies-prédateurs
pour justifier notre propre comportement?
"L'homme n'est pas une fin en soi;
c'est un processus..." disait le poète.
Oui mais lent, processus lent et paradoxal.

mercredi 2 avril 2008

La langue française

Une pure merveille !
mélange "Quel orage musical !"
et tu trouveras la chose merveilleuse:
A le cul, orgasmique !
Si tu ne trouves pas,
retourne à la ligne précédente
et révèle le stéganome.

le sexe

c'est quelque chose de sacré, de divin,
ce n'est pas une faiblesse, du 'mal-élevé', une chose sale, vile,
contrairement à ce qui traîne dans la mentalité judéo-chrétienne,
avec son sacro-saint péché originel, ses désirs 'coupables':
tout est dans la manière et l'esprit.
Dompter le dragon en soi ce n'est pas l'étouffer,
c'est aller au-delà du pôle de l'espèce,
de l'instinct purement et aveuglément reproducteur,
transcender la domination - soumission,
parvenir au point d'évolution et au partenaire avec lequel
naîtra la magie, une subtile alchimie,
et enfin ressentir la Communion sexuelle,
un amour, n'ayons pas peur du mot, spécial,
une amorce de fusion, l'envie d'explorer,
de savoir ce qui se cache en nous
quand l'Union se construit,
de toucher l'Infini.

du mieux

J'avais anticipé mon lévé-pissé pour 3h,
et en effet une gêne m'a réveillé à 3h15, la hanche douloureusement raide comme la...
Putain, j'me croyais débarrassé de ces conneries et voilà qu'elles me rattrapent!
J'ai marché dehors, sur le balcon, ça soufflait fort dans la nuit,
masqué le réverbère de la main pour mieux reconnaitre les points brillants dans le ciel:
Arcturus dans le Bouvier, en face Spica, dans la Vierge et plus bas Antarès, la rivale de Mars au milieu du Scorpion, étaient là, autour du zénith, à ce moment.
Rassuré: je suis encore bon.
Je me suis réfugié, pour tenter de sauter au prochain "train de nuit",
dans le salon avec oreiller
et draps sur la tête
pour éviter les moustiques en piqué autour du nez:
mon attention passe d'une idée à l'autre: j'ai raté le train.
Sur un côté puis sur l'autre, sur le dos enfin les jambes repliées:
trouver la position antalgique prend du temps, et les bzzzzzz évitent bien
la raquette électrique dans la pénombre.
Des images me traversent l'esprit embrumé, des courbes,
mes mains vont réveiller le dormeur...
Finalement il est 5h, les pipiris sur les câbles poussent leur chant strident,
et j'allume l'ordinateur parce que j'y ai de quoi faire,
le scanner chauffe déjà et la gêne s'est déjà calmée.


lundi 17 mars 2008

Un soleil dans la nuit


Hier matin,
lors de cette phase propice qui précède l'éveil,
un point brillant m'est apparu sur un fond noir,
jaune brillant; comment comprendre qu'il s'agit d'une étoile,
alors que seule la nôtre brille d'un tel éclat,
et surtout pas dans la nuit: c'est elle qui fait notre jour.
Je comprend à peine qu'il s'agit donc d'autre chose,
quand celle-ci grandit à une vitesse folle,
comme le rythme de mon palpitant,
pour s'écraser à ma gauche
en un énorme impact dans l'eau,
dans la mer?
Réveil.
Ca n'est qu'un songe, merci.
Un cauchemard.

vendredi 14 mars 2008

Osons comparer

Serpent et lingam, 'crachant' chacun son fluide,
l'un de vie (semence), l'autre de mort (venin).
Dressés? prêts à attaquer (ou à se défendre).
Lovés? pour une danse d'amour ou une étreinte fatale.
Embusqué en brousailles ou flasque au repos,
il sont obscurs objets de désir et de crainte.

jeudi 6 mars 2008

Emotionneg'

A la moindre alerte,
à la moindre idée de pouvoir manquer de,
c'est la ruée vers, la course, la lutte pour,
marques d'un héritage lourd à porter mais aussi
signes patents d'un manque de maturité et de spiritualité:
c'est toujours le même enjeu, incontournable:
la peur de sa mort, la peur de sa souffrance imaginée,
de sa vieillesse et de sa décrépitude anticipée.
Partout certes, mais très fort chez nous.
Or tout naît, croît, culmine puis décroît, dépérit et s'efface...

Décidément, Senghor et le maître avaient bien raison.
Enerzine aussi.
Et le pire à craindre est à venir,
quand tout s'effritera.

samedi 1 mars 2008

Une Fondation CG?

pour la Nature et pour l'Homme en Martinique.
Qui sera le cadre de la mise en valeur
de l'héritage physique et moral de cet homme.

mercredi 27 février 2008

En notre enfance...

nous avions toute cette nature à explorer, souvent bien inspirés et émerveillés, mais parfois en conquérants solitaires et ignares, battant la campagne arbalètes au point et 4.5mm en bandoulière,
étranglant lézards, fléchant crapauds, plombant crabes et merles aux points d'eau...
Il aurait été préférable que l'on nous enseigne la valeur et le respect de la vie:
l'homme est puissant à détruire quand il craint ou ne comprend pas la différence, la richesse et la beauté dans la diversité des formes,
ou alors quand il veut être reconnu pour ses capacités à lui.

Souhaitons pouvoir accompagner les enfants sur ce chemin, les laisser découvrir tout en répondant à leurs interrogations, dissipant donc leurs appréhensions dans l'oeuf, et répondant à leur besoin d'amour.

mercredi 6 février 2008

Carni-val

Le Carnaval martiniquais est unique
dans son aspect spontané et décomplexé,
dans ses dimensions du 'vidé',
de critique et d'exutoire, de défouloir,
de diarrhée émotionnelle et psychique,
et de mixité ethnique et sociale,
mais également dans sa face de catharsis sexuelle omniprésente.
Ce sont les jours tout permis.

lundi 4 février 2008

Une graine





contient la totalité de son espèce en germe.
En puissance elle pourrait la reconstituer toute.
Des millénaires de sélection évolutive.
La vie latente, potentielle, sèche mais pas tout à fait
et qui attend le moment favorable,
qui ne viendra peut-etre jamais.

"Un nouveau commencement".
Une si petite chose, si fragile,
et pourtant si complexe, si puissante,
si précieuse.

mardi 22 janvier 2008

Soleil vert

Songeons qu'avant d'etre carnées,
nos chères protéines alimentaires sont végétales:
l'animal ne fabrique rien: comme nous,
il ne fait que soutirer l'énergie solaire
aux végétaux/minéraux.
Or, ici, plus l'on s'éloigne de la source,
plus le flot se tarit
et se charge en saloperies.

lundi 21 janvier 2008

Les Rivières Pourpres

Nous ne les voyons pas, mais elles coulent en permanence:
Imaginons que nous ayons à tuer par balle
ou égorger nous-mêmes
les animaux dont sont extraites les viscères et les carcasses dont
l'équarrissage nous donne nos pièces de boucherie quotidiennes!
N'y réfléchirions-nous pas à deux fois avant d'engloutir la bouchée?
Ce ne sont pas des tranches d'une "mère viande" sous perfusion
que l'on couperait à intervalles réguliers,
mais les organes d'êtres bien vivants, d'êtres sacrifiés par d'autres
au nom d'habitudes dont nous découvrons tous les jours la nocivité.

dimanche 13 janvier 2008

Au revoir, mon ami

Oui un ami très proche m'a quitté aujourd'hui,
après une semaine de souffrances aiguës.
Mon coeur est gros,
ma gorge serrée et mes yeux débordent
en dépit de masculins efforts.

Envie de saisir ces moments d'intense émotion
pour retenir la substance de ta présence
de crainte de ne pouvoir en restituer la justesse,
de peur de voir trop vite s'effilocher la trame de ces jours...

Un instant de séparation, d'inattention
hors d'une nuit blanche passée à le veiller,
à croire évidemment en son futur rétablissement
malgré des hurlements à vous vriller l'âme,
et il en profite pour filer! Trop tard pour courir:
son contact est déjà froid, ses lèvres glacées!
Mais ses membres encore souples le trahissent.

Un ami a la fidélité sans faille,
sinon celle d'une exclusivité souvent sans ménagements revendiquée,
laisse un coeur qui se juge coupable de n'avoir pu ni le protéger
ni l'accompagner à l'ultime instant.

Il ne maîtrisait aucun mot de français
mais en comprenait les grandes lignes
et savait, lui, se faire comprendre:
à son regard si perçant et à ses attitudes sans équivoque.

Une telle personnalité: patiente et surprenante de détermination,
et une telle noblesse dans le port, chaussettes blanches croisées.
Mais quelle impétuosité pour marquer son territoire,
quel empressement pour être de tous les bons plans,
de toutes les marques de tendresse.

Toujours présent, cherchant l'affect dans nos regards,
respectueux des règles mais à l'affût de la moindre faiblesse dans nos gestes,
prompt à exploiter la faille qui trahit la chose établie:
subtile imposition de sa volonté.

Mais il s'en trouvera toujours un
pour m'affirmer que tu n'avais ni émotions ni pensée,
comme naguère nos ancêtres noirs pas d'âme.

Tu chemines sans doute toujours à mes cotés, Junior,
comme au premier jour, perplexe aujourd'hui de ma tristesse.
Le Maître avait bien raison!



mercredi 9 janvier 2008

Le Divin

Diaboliser le plaisir lié au sexe
vouloir le rabaisser à sa fonction purement reproductrice
instituer la division en séparant strictement les genres
est la voie choisie par la majorité des pistes spirituelles,
et ceci dans l'espoir de pouvoir canaliser ce réservoir d'énergies vers le haut, le divin.
Ceci n'est pas sans risques et nous en connaissons les travers.
N'étouffe pas le dragon qui veut.
Mais la voie inverse, beaucoup plus rare et mal comprise, existe:
elle vise à fusionner les sexes pour réaliser Dieu,
mais est encore beaucoup plus étroite et périlleuse.
Ne dompte pas le dragon qui veut.

samedi 5 janvier 2008

Demos

Tous nos enjeux découlent de son explosion,
exponentielle et prévisible:
la population terrestre a quadruplé (1.6 à 6.5 milliards)
en un siècle.
Celui qui a conçu le premier couple
a heureusement dû en prévoir
les conséquences,
sur une sphère par définition limitée.
Et surtout les mesures à prendre.
Heureusement pour nous, au final.

jeudi 3 janvier 2008

Un cri dans la nuit,

un cri déchirant de détresse
un appel au coeur de maman
qui résonne si fort en moi
qu'il n'hésite pas un seul instant
à en chercher la source,
certain de sa nature
de petite boule d'amour
frissonnant dans la nuit,
la faim, le froid et l'abandon,
tremblant d'emblée
de ne point pouvoir la sauver,
la chérir et protéger à temps.


Enfin, il est là, le petit ange,
là où je ne l'aurais pas cherché
ni trouvé sans son guide,
là où il désespérait seul
et accepte d'un ronron si évident ma main aimante,
d'une tendresse si surprenante de confiance délibérée,
d'une langue rapant de gratitude mes doigts
de beurre engraissés,
qu'une larme y roule de bonheur.

mercredi 2 janvier 2008

Hédhonnisme

Rechercher le plaisir, la jouissance, est naturel... 
La peine, la souffrance, la douleur étant plutôt le lot commun.
...mais est-ce une fin en soi?
Remarquons que ces sensations agréables sont plutôt, elles,
les conséquences de la satisfaction de notre désir d'aimer et d'être aimé,
et reconnu par nos pairs.